Une histoire de 13…

C’est l’histoire de Fanny, couturière, tricoteuse qui décide il y a 2 ans de lancer sa propre marque de patrons: Treize coquelicots. Mais avant de vous livrer ma revue de patron en bonne et due forme, histoire de faire un clin d’oeil à la marque, je n’ai pas résisté à explorer le… musique qui fait peur... 13 !

Qui a peur du 13 ?

Il porte bonheur pour certains, d’autres frissonent rien qu’en le mentionnant… Il existe partout dans le monde des immeubles sans étage 13, des hôtels sans chambre 13. Lorque l’on redoute ce nombre on parle de triskaïdékaphobie. Pire, associé au vendredi on est atteint de paraskevidékatriaphobie (promis il n’y aura pas d’interro à la fin de l’article).

Ainsi à New York, la société d’ascenseurs Otis, estime à 85% le nombre de gratte-ciels équipés par sa marque où le nombre 13 est absent. Dans certains pays on utilise le terme mezzanine pour expliquer le passage de l’étage 12 (voire 12 bis) à 14… Simple fantaisie ? Pourquoi pas, toujours est-il qu’à Vancouver, supprimer le 13e étage a été interdit par la ville afin de faciliter le travail des secours, d’éviter les confusions qui faisaient parfois perdre de précieuses secondes.

Alors ça vient d’où cette idée que le 13 porte malheur ? Ce nombre qui rompt l’harmonie représentée par le 12 a déjà mauvaise réputation pendant l’Antiquité. Mais peut-être que cette superstition a une origine biblique, Jésus et ses apôtres sont 13 à table avant la trahison de Juda qui mènera à la crucificxion de Jésus. Cette idée de repas funeste avec 13 convives à table débouchant sur la mort du dieu Balder est également retrouvé dans la mythologie nordique.

Mais l’origine de la superstition est aussi parfois attribuée à l’arrestation puis condamnation à mort du maître des Templiers Jacques de Molay un vendredi 13. Les plus complotistes iront même jusqu’à voir un signe dans les déboires de la mission spatiale Apollo 13, qui a décollé à 13h13…

Le numéro de la chance

Quoiqu’il en soit, nous ne sommes pas à une contradiction près puisque les recettes des organismes de loterie dans le monde entier ne sont jamais aussi fortes que le vendredi 13. Enfin sachez qu’en Chine le 13 est plutôt porte-bonheur. Mais si cette histoire de chiffres vous angoisse rassurez-vous, il n’y a au maximum que 3 vendredi 13 par an et encore ce n’est pas systématique. Aux grands maux les grands remèdes, profitez-en pour vous accorder du temps couture et réaliser une belle petite cousette.

Pour notre Fanny Treize Coquelicots voilà un 13 qui sans conteste porte bonheur. Des blouses féminines et simples à la fois, la juste dose de froufrous et de jolis détails, des coupes classiques rehaussées de fronces et de revers. Un univers rafraichissant et bien pensé.

C’est avec la robe Oxford que j’ai eu le plaisir de découvrir la marque. Le patron m’a été offert mais je tiens à préciser que mon retour est libre et franc.

Oxford en quelques mots (plus que 13 quand même)

Oxford est une robe simple, composée d’un corsage et d’une jupe basiques donc la plus-value réside à mon sens dans les manches. Pour ma part j’ai choisi celles qui arrivent au niveau du coude, froncées et finies par un bracelet de manche.

  • J’ai cousu une taille 40, rien à redire, c’est un modèle ample de toutes façons.
  • Comme à mon habitude sur ce type de robe, j’ai descendu la taille de quelques centimètres pour coller au mieux à ma morphologie (et à mes goûts évidement).
  • Sur les photos je n’ai pas touché à la longueur de la jupe mais depuis j’ai raboté l’ourlet de 3cm, une longueur un peu plus courte me convient mieux. C’est un choix tout à fait personnel.
  • Enfin j’ai creusé l’encolure de quelques centimètres également car je préfère, sur moi, les encolures un peu plus dégagées.
  • Les manches sont vraiment jolies et apportent de la personnalité au modèle, une juste dose d’originalité.

Pour Oxford j’ai opté pour le tissu Fizzy Rust de la marque Atelier Brunette. Un coupon acheté lors d’une virée àParis où j’ai pu découvrir l’une de leurs très jolies boutiques. C’est uen viscose twill, matière que j’affectionne particulièrement, qui a tendance à froisser un peu mais dont le tombé et la luminosité sont incroyables.

Oxford est donc une robe simple mais avec le potentiel qui va avec puisque toutes les portes tissus lui sont ouvertes. On imagine aussi bien cette robe en chambray pour le printemps, dans une étoffe un peu habillée pour la saison des mariages, en lin, en tencel… on en ferait bien… 13…

Et le coquelicot me direz-vous ? On le garde pour une prochaine fois, je suis certaine qu’il ne manquera pas de vous surprendre !

24 réflexions sur “Une histoire de 13…

  1. Charlotte dit :

    Bonjour,

    J’aime beaucoup la robe et les modifications ! Et comme d’habitude, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire l’article de blog 🙂 Merci !

    Charlotte

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  2. Anne dit :

    Merci d’avoir rédigé un article de blog avec votre jolie réalisation. tissus et patron bien associés. Les articles de blog me manquent de manière générale. Je ne suis pas sur Instagram ni facebook…

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  3. amandineunbrindecouture dit :

    Tes articles sont toujours aussi passionnants ! J’aime beaucoup ta version de la robe Oxford, je partage ton avis sur ses jolies manches, je trouve qu’elles apportent tout le charme au modèle.
    Et après avoir ajouté le pantalon California à ma todo list, tu vas me faire craquer pour cette Oxford !
    Belles vacances à toi.
    Amandine

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